„Chaque petit morceau de plastique, qui a été fabriqué ces 50 dernières années et qui a fini dans la mer, y est encore quelque part.”
Tony Andrady, chimiste américain à l’institut Research Triangle; https://www.otto.de/reblog/mikroplastik-die-winzige-gefahr-12346/
Pour la protection de l’environnement et en relation avec notre commerce responsable nous prenons la problématique du microplastique très au sérieux. Ainsi, nous allons aller bien en delà des nombreuses obligations légales que nous respections déjà pour nos produits de cosmétique des Marques de Qualité Müller. Il n’y a en Allemagne encore aucune définition légale au sujet du «microplastique».
Le plastique est très résistant et peut polluer les mers pendant plus de cent ans. Dans la Mer du Nord, 20 particules par mètre cube ont été mesurées, dans la glace arctique ce sont même un million de particules par mètre cube qui ont été mesurées.
(www.awi.de/im-fokus/muell-im-meer/mikroplastik.html)
Sous „particule de microplastique“ nous comprenons les éléments de plastique plus petits que 5 millimètres qui ne sont ni solubles dans l’eau ni biologiquement dégradables. Concernant l’attribution « sans microplastique » nous allons une étape plus loin pour nos Marques de Qualité Müller dans la cosmétique. En effet, nous prenons dans la définition également les polymères synthétiques qui sont gonflables (mi-solide) et solubles. Les polymères synthétiques sont normalement utilisés dans les produits cosmétiques comme agents filmogènes, agents de remplissage, agents liants et opacifiants.
Pour nos Marques de qualité Müller nous utilisons l’attribution „sans microplastique“ pour des produits qui ne contiennent pas de microplastiques selon le guide d’achat BUND (Etat : 2018 / Alliance pour l’environnement et la protection de la nature Allemagne - Bund für Umwelt und Naturschutz Deutschland e.V.). Cela signifie que les produits se passeront des composants suivants:
• Polyéthylène (PE)
• Polypropylène (PP)
• Polyethylène téréphtalate (PET)
• Nylon-12 (Nylon-12)
• Nylon-6 (Nylon-6)
• Polyuréthane (PUR)
• Acétycellulose (AC)
• Polymère croisé d‘acrylates (ACS)
• Polyamide (PA)
• Polyméthacrylate de méthyle (PMMA)
• Polystyrène (PS)
• Polyquaternium (PQ)
L’attribution „sans microplastique“ se réfère uniquement au contenu sans l’emballage et le support.
Notre but est de travailler ensemble avec nos fabricants à des solutions pour que nous puissions proposer dans le futur de plus en plus de produits sans polymères synthétiques (liquides et solides). Un tel changement de formule des produits nécessite cependant un certain temps de transition puisque l’utilisation de substances alternatives doit être testée sur les plans de l’efficacité, de la sécurité, de l’impact environnemental et de la stabilité du produit. C’est pour cette raison qu’il y a encore des exceptions. Certaines formulations et consistances ne sont actuellement pas possibles sans polymères synthétiques. En marge de la situation actuelle, des matières premières alternatives doivent dans un premier temps être recherchées.
C’est ainsi que le microplastique finit dans l’environnement!
Le microplastique peut finir de deux façons dans la nature, les conséquences peuvent être graves pour les humains et l’environnement. Les microparticules ne surgissent pas toujours de la même façon. On dénombre deux sortes de microplastiques : les primaires et les secondaires.
Microplastique primaire
Les microplastiques primaires sont des petites particules ou des granulés de plastique, qui sont fabriqués industriellement. Ceux-ci sont utiles dans la production de plastique ou font partie, entre autres, de la composition de produits cosmétiques. Les stations d’épuration ne peuvent pas complétement filtrer et retirer ces petites particules de l’eau, c’est pourquoi celles-ci finissent dans la nature ou dans les eaux. Une fois que ces particules plastiques ont atterri dans la mer, il est impossible de les retirer. Le plastique est très résistant et peut polluer les mers pendant plus de cent ans.
Microplastique secondaire
Les microplastiques secondaires sont des petites particules de plastique issues de la décomposition de plus grandes pièces en plastique (p. ex. sachets, bouteilles, filets de pêche, pneu usés, tissus synthétiques, etc). Les petits fragments se forment, entre-autres, lors de l’érosion, de l’usure ou lors du lavage des textiles en matière synthétique.
Définition „polymère synthétique“
Les „polymères synthétiques“ sont aussi un thème important dans le contexte des microplastiques. Ce sont des plastiques fabriqués industriellement (selon l‘Öko-Test 02/2017), qui, suite à une réaction chimique se lient à des longues chaînes d’éléments ou à des molécules ramifiées. Selon la matière finale obtenue et la taille des molécules, ces substances plastiques sont solubles ou pas dans l’eau. On les retrouve donc sous forme solide et liquide. La plupart des polymères synthétiques sont difficilement biodégradables. Les polymères synthétiques sont utilisés dans les produits cosmétiques, par exemple comme film protecteur dans les protections solaires, comme épaississant, comme stabilisateur pour émulsions, dans les après-shampoings, comme fixateur pour produits de coiffage et pour une sensation agréable sur la peau.
„Désormais, la plupart des produits cosmétiques des propres marques Müller ne contiennent pas de microplastiques“.
La cosmétique naturelle certifiée peut être une alternative globale aux produits ordinaires. En effet, les produits issus de la cosmétique naturelle certifiée ne contiennent pas de microplastiques. Les produits des marques de qualité Müller TERRA NATURI et NATURÉ sont certifiés par le label „Natrue“, ce qui signifie qu’ils ne contiennent pas de microplastiques. Fondamentalement, ils contiennent uniquement des composants naturels et renoncent à l’utilisation de silicones et autres substances actives à base d’huiles minérales ainsi qu’à des colorants, parfums ou conservateurs synthétiques.